Croyances
Confession de foi
1. La Bible
Nous croyons que la bible est la parole inspirée de Dieu. Absolument inérrante (= sans erreur), elle est notre souveraine, unique et suffisante autorité en matière de salut, de foi et de vie. (Es 40:8; 55:11 / Ps 119 / Ep 6:17 / 1Pi 1:24-25 / Hé 4:12)
2. Dieu
Le Père (Jn 20:17 / 1Th 1:1 / 1Pi 1:2-3 / Jud 1 / Ro 1:18-25 / Es 44:6-8):
Nous croyons qu’il y a un seul Dieu éternellement existant. Le père est, en compagnie du Fils et de l’Esprit-Saint, le créateur de l’univers et de tout ce qui s’y trouve. Il est éternel, tout-puissant, omniscient, parfait en sainteté, justice et amour. Il est également l’auteur, pour l’homme, d’un salut unique et éternel par le sacrifice sanglant, à la croix, de son fils Jésus-Christ.
Le Fils (2Pi 1:1 / Hé 1:8 / Tit 2:13 / Jn 1:1):
Nous croyons à la parfaite divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, à sa naissance virginale, à sa vie sans péché, à ses miracles, à sa mort expiatoire et rédemptrice par son sang versé sur la croix, à sa résurrection physique, à son ascension à la droite du Père.
L’Esprit-Saint (2Co 3:18 / 1Co 2:10-1; 3:16 / Ac 5:3-4):
Nous croyons en l’Esprit-Saint, personne divine que le Père et le Fils nous ont laissée et envoyée, afin de nous guider jusqu’au retour de Jésus-Christ. Il est le révélateur pour l’homme de son état de péché. Nul ne peut comprendre le sacrifice de la croix sans l’œuvre du Saint-Esprit. C’est lui qui régénère et habite l’homme qui se tourne vers le Christ dans la repentance et la foi (c’est la «nouvelle naissance»).
3. L’ Homme
Son origine (Ge 1:26-27; 2:7,8, 20-24):
Nous croyons que l’homme a été voulu et créé par Dieu, fait de la poussière de la terre et du souffle divin, et qu’il n’est donc pas le produit du hasard de l’évolution.
L’état de péché et la perdition (Ge 3:22-24 / Ro 1:18-24; 3:23 / Ep 4:17-19 / 1Pi 4:3-4):
Nous croyons, selon la Bible, que tout homme est pécheur et, par conséquent, privé de la présence de Dieu; mais il est libre, aussi, de déterminer lui-même sa position devant Dieu .
Le salut (Es 45:22 / Lu 19:10 / Mt 26:28 / Jn 3:14-17 / Ro 5:8-11; 6:23):
Pour obtenir le salut en Jésus-Christ, il suffit donc de croire que Jésus est l’envoyé du Père, crucifié pour nos péchés, et de se repentir sincèrement en le choisissant comme Sauveur et Maître. Ainsi, c’est par sa position de foi que l’homme est sauvé par Jésus-Christ et par son sang versé. C’est une grâce de Dieu. Le salut ne procède pas de nos œuvres mais de la grâce démontrée à la croix du calvaire.
La marche chrétienne:
Nous croyons que ceux qui « meurent dans le Seigneur » sont amenés dans la présence immédiate de Dieu. (Ro 7:22; 8:1-2; 12:1-2 / 2Co 4:16 / Ep 3:16 / 1Th 5:23 / Ga 5:1,13,16,24)
4. L’Église
Nous croyons que l’Eglise de Jésus-Christ est une profonde et importante réalité spirituelle. Elle est son corps, son épouse et son peuple ici-bas. Elle est appelée à exercer un ministère fondamentale de témoignage, d’intercession et de louange dans le monde, collaborant avec l’Esprit-Saint, et ce, jusqu’au retour de Jésus-Christ. (Ep 5:27,32/ Mt 16:18; 18:17; 28:19 / 1Co 14:33 / Ac 2:47; 11:26; 20:28)
L’Eglise de Jésus-Christ n’est donc pas un bâtiment ou une institution humaine, mais elle est, par définition, l’ensemble des croyants, en tous temps, en tous lieux, et quelle qu’en soit la dénomination, rachetés par Jésus et régénérés par l’Esprit de Dieu. C’est la dimension universelle de l’église. Cette dimension universelle trouve son expression visible et efficace dans les églises locales.
5. Signes et symboles de la Grâce
Le baptême d’eau (Hé 6:2 / Lu 3:3 / Ro 6:4 / Col 2:12 / 1Pi 3:21 / Mt 3:13-17; 28:19):
La position de foi d’un homme se manifeste visiblement en se faisant baptiser par immersion, selon le sens même du mot baptême, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Tout chrétien peut se faire baptiser à partir du moment où il est en âge de comprendre et de choisir son acte.
La Sainte Cène (Jn 6:51 / 1Co 10:14-22; 11.20-31 / Mt 26:26-29):
Les chrétiens exécutent le commandement du Seigneur qui consiste à partager du pain et le vin entre eux et qui représentent symboliquement le corps et le sang de Jésus Christ. La cène, en tant que mémorial, rappelle l’œuvre de notre Seigneur sur la croix du calvaire et la nécessité d’y adhérer. Cette pratique doit donc être observée et n’a de sens que dans le cadre de l’église locale.
La guérison divine (Mc 16:17-18 / Lu 7:20-22 / 1Co 12:9,30 / Ac 4:22,30 / Ja 5:13-16):
Nous croyons à la guérison divine qui s’opère par la grâce de Dieu en réponse à la prière de la foi. Celle-ci peut-être accompagnée de l’imposition des mains aux malades ou de l’onction d’huile, selon la Parole de Dieu. La guérison divine n’impose nullement à un homme de ne pas se faire soigner par la médecine traditionnelle. Tout est pour lui une question de foi et de liberté.